Lorsqu’on s’intéresse à la transformation des organisations, il faut bien à un moment ou à un autre s’interroger sur sa gouvernance. Les modes que nous utilisons sont-ils adaptés aux organisations de demain ? Ou bien sont-ils le reflet des formes d’organisations nées avec la révolution industrielle ?
C’est ce que pense l’Université du Nous, qui, en partenariat avec Colibris, lance un Mooc sur le sujet.
Voici ma première note visuelle sur le sujet.
Pourquoi partager la Gouvernance ?
Mon expérience personnelle concernant le partage de la gouvernance est mitigée. J’ai vécu des projets fantastiques, dans lesquels les modes de décision collectives étaient fluides et simples. Mais aussi d’autres expériences soit disant collectives où le pouvoir du plus fort s’appliquait dans les faits. Pour moi, il n’est rien de plus frustrant que le sentiment de s’être fait avoir.
Au final, qu’est-ce qui compte ? Avoir le sentiment que chacun contribue à créer quelque chose d’important collectivement. Comment y arriver ? Voilà tout l’intérêt de se pencher sur la question.
J’ai participé pendant 9 mois à un collectif d’une vingtaine de personnes qui prenait ses décisions grâce à la GPC (gestion par consentement) telle qu’enseignée par l’UDN. J’ai d’abord été complètement séduit par ce mode de gestion partagée. Pour certaines décisions, j’ai vu à quel point l’outil pouvait être inclusif et engageant. Et puis, petit à petit, sur des décisions un peu plus difficiles, j’ai observé que c’était un outil qui, utilisé sans bienveillance, pouvait être facilement manipulé pour faire passer les décisions du ou des plus forts sous couvert de décision collective. Comme je ne souhaite pas jeter le bébé avec l’eau du bain, ça m’intéresserait d’échanger sur le sujet.
Avec plaisir pour un échange.