L’intelligence collective : un catalyseur d’innovation
L’intelligence collective est un moyen direct et simple d’aller vers le monde de demain car en donnant la parole à chacun et en favorisant les interactions, elle permet l’émergence de nombreuses innovations.
Remise en question du management traditionnel
Mais son effet le plus immédiat consiste à bousculer nos croyances sur la manière dont nous devons fonctionner ensemble. Ainsi en entreprise, l’utilisation de l’intelligence collective conduit-elle à remettre en question les modes traditionnels de management. Si ça marche, et même mieux qu’avec nos méthodes traditionnelles, pourquoi s’obstiner avec un modèle obsolète ?
Pour explorer ces questions, j’ai décidé de suivre le Mooc Innovation Managériale proposé par Learn Assembly et Poult et de l’illustrer de temps à autre par des notes visuelles.
Voici quelques notes du premier module, notamment concernant l’article d’Emmanuel Nardon : « L’entreprise libérée ? Radiographie d’une notion en vogue »
Figures emblématiques de l’entreprise libérée
Bill Gore : le pionnier
Il était une fois, Bill Gore, transfuge de Dupont de Nemours, qui se demande comment dans une entreprise exprimer ses talents sans être écrasé par la hiérarchie. Bill Gore fonde avec sa femme Geneviève W.L. Gore, entreprise qui mettra sur le marché le fameux Goretex.
Jean-François Zobrist : l’évangéliste français
En France, le plus connu, celui qui a le plus évangélisé, est Jean-François Zobrist, ancien dirigeant de la fonderie FAVI, qui s’est organisée en mini-usines pour améliorer ses performances chaque année et ainsi rester au village .
Carlos Verkaeren : le sauveur de Poult
Carlos Verkaeren, dirigeant de la biscuiterie Poult, sauve l’entreprise en supprimant comité de direction et échelons hiérarchiques.
Vineet Nayar : l’inverseur de paradigme
3ème personnage de l’article, Vineet Nayar, à la tête d’une entreprise informatique de 50 000 personnes, inverse le raisonnement classique avec son ouvrage « les employés d’abord, les clients ensuite ».
Mais au fait, sur quel modèle théorique repose l’entreprise libérée ?
Fondements théoriques de l’entreprise libérée
D’après Isaac Getz, l’entreprise libérée part du principe présenté par Mac Gregor, selon lequel on ne peut pas motiver une personne, simplement fournir un contexte porteur qui va lui permettre de s’épanouir.
S’il n’existe pas de modèle, il existe heureusement des pistes pour éviter le chaos.
Alors , comment y aller ?
Mise en pratique : comment libérer son entreprise ?
Les défis de la transition vers l’entreprise libérée
En y allant par étapes, graduellement, de façon à changer sa culture. Ainsi Harley Davidson a-t-elle mis 10 ans à faire ce chemin.
En effet, comme le rappelle la société Clinitex qui a décidé de suivre ce chemin, on met des procédures pour protéger l’entreprise et ses collaborateurs, mais lorsqu’elles sont trop nombreuses, cela la paralyse et la met en danger. Simplifions, libérons donc..
Suite au prochain épisode